Peuples d'Europe, rêvoltez-vous !

À la libération, Ambroise Croizat disait: "Dans une france libérée, nous libérerons les français des angoisses du lendemain." Peu après, mettait en place la sécurité sociale, voilà les valeurs, celles du Conseil National de la Résistance, que Sarkozy, Woerth, le MEDEF et leur sbires piétinent chaque jour. Le passage en force de la droite sur la question des retraites, est symptomatique de l'échec de la politique de classe qu'elle mène depuis des années. Partout, on entend dire que le mouvement sur les retraites se termine. Non, M. Sarkozy et messieurs du patronat, la mobilisation est loin d'être terminée.

La colère du peuple, la prise de conscience d'un nombre toujours plus grand de nos concitoyens, que dans ce pays il y a ceux qui dînnent au Fouquet's et les autres, cette mobilisation des consciences, elle, ne fait que commencer. Partout en Europe, et même dans le monde, les voix s'élèvent contre le pouvoir de l'argent, celui d'une minorité, contre les peuples que les grands de ce monde ne considèrent que comme des variables d'ajustement pour tirer toujours plus de profits du travail humain. Les politiques d'austérités, actent le durcissement des conditions de vies de millions de personnes que les capitalistes sacrifient sur l'autel de la rentabilité financière. "Nous devons faires des efforts !" calment-ils en grands moralisateurs. Quels efforts ? Dans la dernière décénnie, ce sont bien les dividendes aux actionnaires, les chiffres d'affaires des grandes multinationales et des banques, qui ont explosés. Aujourd'hui encore, BNP-Paribas affiche un chiffre d'affaire en hausse de 46 % de 1,9 milliards d'euros au troisième trimestre. Cette richesse, ce sont les travailleurs qui la crée, plus que jamais nous devont revoir sa répartition. Car cet argent, c'est celui qui manque pour financer la sécurité sociale, les retraites, les salaires et l'emploi... 

La guerre contre les peuples continue, de la FED qui rachète des titres de dettes américains à la répression du mouvement social en France. Que les capitalistes ne s'y trompent pas, la construction d'une alternative au capitalisme est inévitable, et rien, je dis bien rien, ne nous arrêtera. Nous sommes fiers, fiers de résister encore et toujours pour sortir l'Humanité et la planète des logiques marchandes. Nous irons jusqu'au bout pour arracher les moyens de productions aux capitalistes, pour nationaliser les banques et étendre le service public. Nous ferons tout, pour casser l'impérialisme, qui, par les délocalisations, asservit les peuples en les exploitant au service de l'exportation en surplus des richesses des pays du Sud vers le Nord. Nous nous battrons pour  réduire les flux de transports commerciaux, qui détruisent notre environnement, pour qu'ils soient enfin au service des besoins de l'ensemble de la population de notre planète. De même, la recherche et l'éducation doivent être rendues aux peuples dans un grand service public qui répondent aux besoins sociaux, à la culture et à l'émancipation de chacun. Voilà quelles seront les grandes lignes de notre Résistance !

Cette guerre M. Sarkozy, que vous menez contre les salariés, les retraités et les jeunes, vous en payerez les conséquences. Les jeunes justement, vous devriez être fier qu'ils se saisissent du débat politique, qu'ils prennent en main leur avenir. Au lieu de ça, vous répondez avec la matraque, voilà la seule éducation que vous connaissez: la violence pour asservir ! L'intelligence collective de la jeunesse et des travailleurs vous perdra, vous et vos amis du Fouquet's. Nous n'avons pas les même valeurs, vous c'est Pierre Laval, nous c'est Guy Môquet dont vous et Benjamin Lancar, président des Jeunes Populaires, salissez la mémoire. Chaque société hérite de la jeunesse qu'elle mérite, méditez bien ceci.